Adrien FIORELLO disparu le 6 octobre 2010 à Firminy (42)
URGENT ( APPEL A TÉMOINS )
Adrien FIORELLO
Disparu à 22 ans , le 6 octobre 2010.
Adrien a quitté le domicile familial à Firminy pour se rendre à la faculté de droit de Saint-Etienne et depuis ce jour il n'a plus donné aucune nouvelle
La police a localisé son téléphone mobile à Saint-Etienne place Badouillère et Place du Peuple le jour-même , puis à Chambéry.
Tenue vestimentaire au moment de sa disparition
Un jean, un blouson kaki-marron, une chemise et un polo, des baskets noires et un sac noir.
Signalement :
Yeux marrons. 1M88. Cheveux bruns
Si vous avez des informations veuillez contacter Madame Pascale Bathany au 06 32 78 29 25 ou Monsieur Bernard VALEZY au 06 85 14 62 91.
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Il est 9 heures ce mercredi 6 octobre 2010, lorsqu’Adrien Fiorello, 22 ans, quitte le domicile familial, boulevard Fayol à Firminy pour se rendre à la faculté de Saint-Etienne.
« Je termine à 19 h 30, tu peux venir me chercher ? » demande-t-il à sa mère.
Depuis cette date, ses parents, Marie-France et Salvatore, sont sans nouvelles de leur fils, disparu sans laisser de trace.
Un détective, sollicité par M6 et France 2, a émis l'hypothèse que le jeune homme, peut-être homosexuel, avait pu partir par crainte de leur réaction.
En 2011, l'enquêteur dit avoir retrouvé des témoins dans le milieu gay, à Chambéry et Genève. Marie-France, persuadée que leur fils n'aurait pas osé se confier sur le sujet, assure qu'ils ne l'auraient "jamais mis dehors pour ça!".
Elle a recontacté les témoins, des associations, des monastères, des spécialistes des sectes, des footeux. Aucune preuve de vie.
Adrien, son cadet. Un grand jeune homme d’1m88, élève brillant, un peu secret, un peu taiseux, qui s’est évaporé un matin du 6 octobre 2010.
Comme tous les jours, il se rendait à la fac de droit où il étudiait. Il avait demandé à sa mère de venir le chercher. Et puis, il s’est évaporé sans passeport, sans carte bleue. Juste une carte d’identité en poche ainsi qu’une centaine d’euros.
Depuis, Marie-France, son fils Franck et son mari, accompagnés par Pascale de l’association ARPDet de nombreuses âmes aidantes ont remué ciel et terre pour retrouver le jeune homme.
« On a découvert qu’il avait comme une double vie sur internet » … mais cela ne suffit pas.
Alors, sur Facebook, elle poste chaque jour, sans relâche des messages d’amour à son fils.
«Sa chambre est restée intacte, s’il passe la porte, ce serait comme si c’était hier »
Elle se souvient aujourd’hui de la dernière fois qu’elle a vu son fils.
Le deuil est impossible. Il faut que cela s'arrête, que je sache enfin ce qui est arrivé à mon fils.
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En marge du dossier Lelandais, la PJ diffuse le portrait vieilli d’un disparu,
Adrien Fiorello
En octobre 2010, un étudiant de 22 ans domicilié à Firminy se volatilisait, son téléphone « bornant » pour la dernière fois à Chambéry. Dix ans plus tard, la police tente le tout pour le tout.
Un portrait vieilli comme une bouteille à la mer, une de plus, et peut-être la dernière.
Dix ans après sa disparition par une journée d’octobre 2010, les enquêteurs de l’antenne de police judiciaire de Saint-Etienne diffusent des images d’Adrien Fiorello vieilli artificiellement, et lancent un appel à témoins.
Étudiant en cinquième année de droit à la faculté de Saint-Etienne, ce jeune homme de 22 ans avait quitté le domicile familial de Firminy le 6 octobre 2010 pour, avait-il annoncé à ses parents, se rendre à l’université. Mais nul ne l’a jamais revu.
Des éléments troublants.
Il avait été établi à l’époque que son téléphone portable avait déclenché un relais à Chambéry, le même jour vers 17 h 30. Mandaté par la famille, un détective privé, en effectuant des recherches dans l’ordinateur d’Adrien, avait évoqué la piste d’une rencontre homosexuelle à Chambéry, mais l’enquête initiale n’avait abouti à rien.
En 2018, le vaste dossier Lelandais et sa cohorte de fantômes conduisent la justice à reconsidérer de nombreuses affaires de disparus.
À la lumière des dramatiques informations délivrées par les enquêtes (et les mises en examen de Lelandais) sur les meurtres de la petite Maëlys et d’Arthur Noyer, un militaire de 23 ans basé à Chambéry, plusieurs dossiers de disparitions inexpliquées sont rouverts.
Ainsi, le parquet de Saint-Étienne saisit la PJ le 16 janvier 2018 d’une reprise des investigations dans l’affaire Fiorello. Car la correspondance est troublante : Nordhal Lelandais vivait dans la région de Chambéry en 2010.
Pendant plus de deux ans, les enquêteurs de la PJ reprendront donc tous les éléments du dossier Fiorello. Tout est vérifié, recoupé, et remis en perspective.
Certains témoins confirment avoir croisé le jeune homme à Chambéry dans la période qui a précédé sa disparition. Interrogée par Le Dauphiné Libéré en février 2018, la mère d’Adrien explique : « Il a disparu un mercredi alors qu’il allait en cours, ce qui ne colle pas avec un rendez-vous intime ».
Tentative de la dernière chance ?
En définitive, la seule chose que nous sachions vraiment, c’est que le téléphone d’Adrien Fiorello a borné à Chambéry le 6 octobre 2010. Aucun autre élément déterminant n’a été mis en lumière », confie aujourd’hui un enquêteur.
De fait, au-delà de certaines analogies avec l’affaire Noyer, le dossier demeure cruellement muet, le temps écoulé depuis la disparition ne facilitant pas les recherches.
Ainsi, une décennie après la disparition d’Adrien, la publication du portrait vieilli ressemble hélas à la tentative de la dernière chance pour connaître la vérité.
L'appel à témoins.
Dans le cadre de l’enquête pour disparition inquiétante et afin de pouvoir informer sa famille de son devenir, les enquêteurs de l’antenne de police judiciaire de Saint-Étienne (Loire) recherchent toute personne ayant pu rencontrer le jeune homme dont la photo de l’époque et son portrait vieilli sont joints au présent avis à témoin.
En cas d’éléments pouvant intéresser l’enquête, il y a lieu de contacter l’antenne de police judiciaire de Saint-Etienne. Té : 04 77 93 52 98. Mail : antpj-st-etienne@ interieur.gouv.fr ou à défaut le service de diffusion de la DIPJ de Lyon. Tél : 04 78 78 40 06.
Un nouvel appel à témoins lancé, dix ans après les faits
Adrien Fiorello est porté disparu depuis 2010. Alors âgé de 22 ans, il a été localisé pour la dernière fois à Chambéry au moment où Nordahl Lelandais vivait dans cette région.
Les enquêteurs lancent un nouvel appel à témoins avec un portrait vieilli, dix ans après les faits.
La dernière trace d'Adrien Fiorello remonte à l'automne 2010. L'enquête portant sur sa disparition est lancée peu après le 6 octobre, lorsqu'il quitte le domicile de ses parents à Firminy dans la Loire, sans jamais y revenir. La géolocalisation de son téléphone permet de le placer pour la dernière fois à Chambéry, après quoi les enquêteurs n'ont jamais pu retrouver sa trace.
Dix ans après les faits, l'antenne de police judiciaire de Saint-Etienne diffuse un nouvel appel à témoins,a révélé le Dauphiné Libéré jeudi 4 juin. A l'appui, un portrait artificiellement vieilli d'Adrien Fiorello. Alors étudiant en droit, il était âgé de 22 ans au moment de sa disparition.
"Quand on a annoncé que son portable avait borné à Chambéry très peu de temps après sa disparition, on n'a rien compris. On n'a pas de famille, il n'est jamais allé là-bas, il ne sortait pas... On ne voit pas" confiait sa maman à France 3 Rhône-Alpes en avril 2019.
L'ombre Lelandais plane sur ce dossier depuis plusieurs années. Car le jeune homme a été localisé pour la dernière fois en Savoie à l'époque où le tueur présumé de la petite Maëlys s'y trouvait. "C'est une piste parmi d'autres, étudiée en périphérie de l'enquête", nuance une source policière, précisant que les deux dossiers n'ont pas été joints faute "d'éléments consolidés".
Le parcours des deux hommes s'est-il croisé à Chambéry ?
Nordahl Lelandais, mis en examen dans quatre affaires dont le meurtre de Maëlys de Araujo et celui du caporal Arthur Noyer, est-il impliqué ? La cellule d'investigation Ariane, chargée de trouver d'éventuels liens entre Nordahl Lelandais et des affaires non résolues, considérerait la disparition d'Adrien Fiorello comme un dossier prioritaire.
"La cellule Ariane, pour nous, c'est une porte qui s'est ouverte. On demande à ce qu'Adrien soit dedans parce qu'on attend des réponses. Par contre, ça fait très peur", nous indiquait encore la mère du jeune homme.
Ce nouvel appel à témoins pourrait permettre aux enquêteurs de recueillir de nouveaux éléments sur la disparition du jeune homme, dix ans après ce 6 octobre 2010.
La police judiciaire lance un nouvel appel à témoins.
PORTRAIT VIEILLI
Dans le cadre de l'appel à témoins lancé par la police, toute personne ayant des éléments en lien avec la disparition d'Adrien Fiorello sont invités à contacter les enquêteurs.
L'antenne de police judiciaire de Saint-Etienne est joignable par téléphone au 04 77 93 52 98 ou par mail : antpj-st-etienne@interieur.gouv.fr . Le cas échéant, il est possible de contacter le service de diffusion de la DIPJ de Lyon au : 04 78 78 40 06.
«On a perdu l’espoir de le revoir, mais pas de savoir
Les parents du jeune disparu réagissent au nouvel appel à témoin lancé par la police.
Jointe au téléphone, Marie-France Fiorello, la mère d’Adrien, a été très surprise d’apprendre que le juge d’instruction, chargé de l’affaire Nordhal Lelandais, a ordonné la diffusion du portrait vieilli de son fils, près de dix ans après sa disparition du domicile familial à Firminy.
En janvier, le magistrat nous avait demandé des photos de notre fils pour un éventuel appel à témoins, mais vous venez de nous apprendre de sa publication dans les médias . Marie-France Fiorello et son mari ont tenté de prendre attache auprès de leur avocate pour en savoir plus sur les démarches de la justice.
« Nous n’avons pas pu la joindre. Par contre, nous avons découvert la photo vieillie d’Adrien sur la page web du Dauphiné Libéré et avons été choqués par cette reproduction qui ne correspond à mon fils notamment au niveau de l’épaisseur des cheveux et de la dentition ».
Pourquoi dans l’instruction de l’affaire Nordhal Lelandais, suspectée d’être à l’origine de plusieurs disparus dans la région de Chambéry, la justice a décidé de diffuser un portait vieilli d’Adrien Fiorello, près de dix ans après les faits ?
Je ne sais pas, précise Marie-France, la maman, sûrement parce que la dernière fois que son téléphone a borné, c’était à 17 h 37, près de la gare de Chambéry .
Cet appel à témoins, même très tardif, rassure les parents d’Adrien. « Cela est réconfortant, c’est le signe que les enquêteurs continuent à travailler et qu’ils ne lâchent rien. »
Contrairement à d’autres dossiers de disparus, celui d’Adrien, qui compte plus de 800 pages, a toujours été pris sérieusement par la police et la justice.
« Cela fait près 10 ans qu’on veut savoir, c’est terrible cette attente » souligne la mère, mais on a appris à être patient ».
Et de lâcher : « On a perdu l’espoir de le revoir, mais pas de savoir ce qui s’est passé ».