L'ARPD, l'assistance et recherche de personnes disparues, travaille, en accord avec la justice, sur la disparition d'Axel à Nantes. Cette association compte 800 bénévoles en France et vient d'être reconnue d'intérêt général.
800 bénévoles en France, une cinquantaine rien qu'en Pays de la Loire. L'ARPD compte dans ses rangs des anciens policiers, des anciens gendarmes ou encore d'anciens juristes.
Anne Marais est la présidente de la section des Pays de la Loire. Nous lui avons posées quelques questions sur l'association.
Qu’est-ce que les familles viennent chercher auprès de vous qu’elles ne vont pas trouver auprès de policiers ou de gendarmes ?
Aucune famille n'est préparée à la disparition d'un proche. Elles se retrouvent face à un vide, des personnes qui utilisent un langage qui n'est pas forcément le leur. Notre rôle est de les épauler, de les conseiller, de les orienter.
On commence toujours par des enquêtes de proximité, par des contacts avec la famille, avec les proches, de manière à nous mettre dans la peau et dans la psychologie de la personne qui a disparu, de comprendre en fait l'environnement.
Nous avons le temps de le faire, donc nous allons essayer de retracer le dernier moment de la disparition de la personne, de se mettre un peu dans son profil psychologique, de comprendre pourquoi elle serait disparue et de remonter plusieurs pistes et de les fermer les unes après les autres.